En 2016, après avoir découvert l’existence des magasins de vrac et avoir lu Zero Waste de Béa Jonhson, j’engageais ma famille dans une démarche zéro déchet d’une façon que certains qualifieraient de radicale.
Enfin radicale, pas tant que cela, en fait, comme Monsieur Jourdain, j’étais engagée dans cette démarche depuis longtemps, mais je l’ignorais.
Un goût prononcé pour les objets ayant un passé, m’avait amenée depuis bien longtemps à récupérer de nombreux biens de famille : meubles, draps, vaisselle, matériel de cuisine, déco… ou à acheter régulièrement d’occasion ce qui me manquait.
Une aversion pour le plastique et une tendance à aimer les belles choses ont tenu à distance de ma cuisine et de ma buanderie les gadgets en plastique, les brols et autres chinoiseries.
Vous me croyez si je vous dit que ma batterie de casseroles en inox a plus de 20 ans, que j’ai le moule à gaufres de ma grand-mère ou l’écrase-purée de mon arrière-grand-mère?
Un odorat trop développé a banni de mon chez moi, alors que j’étais encore étudiante, tous les détergents industriels agressifs et trop parfumés.
Une peau sensible et délicate m’a fait m’interroger sur ce que j’étalais sur ma peau ou mes cheveux et m’a amenée à assainir ma salle de bain et à utiliser des produits bio et les plus simples possibles dès 2013.
Pourtant, malgré tout cela et bien que je consommais essentiellement des produits bio, je sortais encore au minimum une poubelle par semaine pour notre famille de 5 personnes.
Aujourd’hui, nous n’avons pas atteint le fameux bocal de déchets annuels (quoi, vous ne connaissez pas le bocal de déchets annuels, le saint Graal des zero wasters? Ce n’est pas grave, je vous en parle ici) mais nous avons drastiquement diminué par 6 ou 8 nos poubelles. Il y a encore du boulot, le zéro déchet est un cheminement et je vous invite à cheminer avec moi vers cet objectif.