Salvia officinalis

Usage interne:

Son usage est déconseillé à la femme enceinte durant les 3 premiers mois de grossesse et aux personnes souffrant d’hypertension.

On le prend en eau de boisson (2 càs pour 1l d’eau à boire tout au long de la journée ou 1 càc sans un verre d’eau).

Stimulant circulatoire, il aide à la perte de poids et à détoxifier l’organisme, seul ou associé à d’autres HA (carotte sauvage, romarin à verbénone ou genévrier). Il aide à réfréner les pulsions alimentaires particulièrement les envies de sucre seul ou associé au géranium rosat.

Il apaise le syndrome prémenstruel et les inconforts liés à la ménopause (notamment associé à la menthe poivrée).

C’est un stimulant lymphatique, il aide à lutter contre l’inflammation des ganglions (signe d’infection) associé au laurier noble.

C’est également un stimulant physique et mental en cas de fatigue chronique ou de faiblesse immunitaire.

Usage externe:

C’est un tonique cutané, anti-rides, spécifique des peaux mixtes à grasses et des pores dilatés car il régule la production de sébum.

Régulant la transpiration, il peut servir de base à un déodorant naturel, associé à l’hamamélis.

Il apporte brillance aux cheveux roux ou foncés et fait un excellent tonique capillaire pour les cheveux gras et ternes associé au cèdre de l’Atlas et est aussi une aide contre la chute des cheveux de cause hormonale.

Pur et en compresses, il combat les dermatoses d’origine virale (verrue, herpès, zona).

En bain de bouche, il combat la gingivite associé à l’hélichryse.

En cuisine:

Il aromatise marinades, sauces, ragouts.

Si vous souhaitez en savoir un peu plus sur la composition chimique des hydrolats, je vous invite à lire L’aromathérapie-bis  – Guide des hydrolats par André Bitsas qui a servi de source à cet article au même titre que Hydrolathérapie – Guérir avec les eaux subtiles des plantes de Lydia Bosson.